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Le carnet de Campus Matin : cinq prises de postes marquantes en septembre et octobre 2020

Par Marine Dessaux | Le | Concours/recrutement

Une fois par mois, (re)découvrez cinq personnalités qui prennent de nouvelles responsabilités. Au menu de cette mi-octobre 2020 : une directrice générale adjointe, une directrice adjointe des enseignements, un directeur de centre de recherche… Apprenez-en plus sur leur parcours et les enjeux de leur nomination !

Le carnet de Campus Matin : cinq prises de postes marquantes en septembre et octobre 2020
Le carnet de Campus Matin : cinq prises de postes marquantes en septembre et octobre 2020

Nicola Ebenburger, Sophie Gay, Frédéric Desprez, Anne Rivière et Yannick Jolly : ils et elles sont de nouveaux visages du sup’ ou des figures bien connues dont la trajectoire professionnelle change.

Campus Matin met en lumière leur parcours et les nouveaux challenges qui les attendent.

1. Nicola Ebenburger : directrice adjointe des enseignements et de la recherche à l’Éna

Nicola Ebenburger a fait ses études à Ratisbonne avant d’intégrer l’Ena en 2010. - © D.R.
Nicola Ebenburger a fait ses études à Ratisbonne avant d’intégrer l’Ena en 2010. - © D.R.

Actuellement à la direction du développement scientifique international de CY Cergy Paris Université, Nicola Ebenburger prendra ses fonctions d’adjointe au directeur des enseignements et de la recherche de l'Éna à compter du 1er novembre 2020.

Son parcours

Titulaire d’une maîtrise en lettres modernes et d’un master en affaires publiques, Nicola Ebenburger est une ancienne élève allemande du Cycle international long de l’Éna.

Elle a d’abord exercé des fonctions de directrice de cabinet à l’Université Paris Dauphine. Et c’est ensuite à la Communauté d’universités et établissements (Comue) Université Paris-Seine qu’elle a été directrice chargée de la stratégie institutionnelle, avant de prendre la direction du développement scientifique international de CY Cergy Paris Université.

Ses enjeux

À l’Éna, elle sera principalement chargée auprès de Thierry Rogelet, directeur des enseignements et de la recherche, d’accroître les liens avec les membres de l’Université PSL (dont l’école est devenue partenaire fin janvier 2020). Au travers de ce partenariat, Nicola Ebenburger participera d’une part au développement des programmes gradués de l’université et, de l’autre, au développement de la recherche de l’établissement en matière d’administration publique.

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2. Sophie Gay : DGA programmes et international de Neoma Business School

Après six années à Skema Business School, Sophie Gay rejoint Neoma, où elle a suivi une partie de ses études. Début octobre 2020, elle est nommée directrice générale adjointe des programmes et de l’international.

Son parcours

Sophie Gay est passée par le Canada, l’Allemagne et la Suisse avant de revenir en France - © DG
Sophie Gay est passée par le Canada, l’Allemagne et la Suisse avant de revenir en France - © DG

Diplômée du programme grande école (PGE) de Neoma et titulaire d’un MBA ainsi que d’un doctorat en administration des affaires de l’Université Laval (Québec), Sophie Gay débute sa carrière en tant que maîtresse de conférences au sein de cette dernière. Elle rejoint par la suite l’Université de Fribourg comme professeure assistante.

Elle intègre en 2008 la banque Banca dello Stato del Cantone Ticino, d’abord en tant que responsable recherche et analyse puis comme responsable de la gestion des risques. En 2008, elle devient coordinatrice académique du M1 International business de l’EM Normandie, puis directrice du campus de Paris de l’école.

Elle rejoint Skema Business School en 2014 comme directrice adjointe du PGE, puis directrice du Knowledge Center, et enfin directrice du PGE.

Ses missions

À ce poste nouvellement créé, Sophie Gay sera en charge de coordonner les différents services transverses de la direction des programmes et de l’international. Elle pilotera également le talent et les carrières, la qualité des programmes ainsi que les concours et l’international.

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3. Frédéric Desprez : directeur du centre Inria Grenoble Rhône-Alpes

Frédéric Desprez est titulaire d’un doctorat en informatique de Grenoble INP - © Inria
Frédéric Desprez est titulaire d’un doctorat en informatique de Grenoble INP - © Inria

Le 1er octobre 2020, Frédéric Desprez était nommé directeur du centre Inria Grenoble Rhône-Alpes. Présent au sein de l’organisme de recherche spécialisé en informatique depuis 1995, c’est à la suite d’une ascension progressive des échelons qu’il prend la suite de Patrick Gros, à la tête du centre depuis décembre 2014.

Son parcours

Après un postdoctorat à l’Université du Tennessee, à Knoxville (États-Unis), Frédéric Desprez est recruté comme maître de conférences à l’Enseirb-Matmeca puis comme chargé de recherche par Inria.

Il obtient son habilitation à diriger des recherches à l’Université Claude Bernard de Lyon 1 en 2001, et un poste de directeur de recherche à Inria en 2002.

Il occupe les fonctions de directeur adjoint du laboratoire LIP (Laboratoire d’informatique du parallélisme) de 2001 à 2006 à l’ENS de Lyon, puis est promu directeur. Il participe ensuite à la fondation de la start-up SysFera, en 2010, et en devient conseiller scientifique.

En outre, depuis 2012, il est adjoint du directeur scientifique en charge des thèmes calcul haute performance, systèmes distribués, réseau et génie logiciel à Inria.

Ses enjeux

« Un des premiers gros chantiers de l’année à venir va être (…) l’accompagnement de la création d’un centre de recherche Inria à Lyon, la conservation de l’harmonie scientifique au sein du centre de Grenoble et le travail sur la coloration des deux centres », déclare le nouveau directeur dans un communiqué de presse , le 1er octobre dernier.

« Le quantique est un sujet important pour l’avenir de l’informatique et il me semble que Grenoble peut se positionner en avant-garde sur ce sujet. Ceci en collaboration avec l’écosystème local, autour par exemple du projet pluridisciplinaire Quantum Engineering de l'Idex grenobloise ou du projet Quantum Silicon Grenoble avec le CEA, le CNRS et l'Université Grenoble-Alpes, et les acteurs industriels comme Atos ou STMicroelectronics ».

Un autre enjeu d’Inria Grenoble Rhône-Alpes est de développer l'intelligence artificielle (IA) en lien avec l’Université Grenoble-Alpes (composé de l’université, la Comue ainsi que l’Institut polytechnique de Grenoble, l’IEP de Grenoble et l’Ensa de Grenoble), établissement créé au 1er janvier 2020.

Et ce, dans le cadre de l'Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) grenoblois qui a trois missions : recherche (excellence à l’international sur le sujet de l’IA), formation ainsi que transfert de technologie.

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4. Anne Rivière : directrice du programme grande école et des masters of science à Toulouse Business School

Anne Rivière est diplômée d’HEC et titulaire d’un doctorat en sciences de gestion de l’Université Toulouse 1 Capitol - © TBS
Anne Rivière est diplômée d’HEC et titulaire d’un doctorat en sciences de gestion de l’Université Toulouse 1 Capitol - © TBS

Le 22 septembre dernier, Anne Rivière était nommée directrice du programme grande école et des masters of science de Toulouse Business School (TBS).

Elle prend la suite d'Annabel-Mauve Bonnefous, devenue directrice des programmes diplômants d’EMLyon Business School, dont la nomination a été annoncée le 31 août.

Son parcours

Titulaire d’une habilitation à diriger des recherches de l’Université de Poitiers, Anne Rivière a été directrice de mission audit au sein du cabinet Ernst & Young, avant de rejoindre Interforum, en tant que directrice du contrôle de gestion.

Elle rejoint TBS en 2005, comme professeure, puis comme responsable du département “contrôle de gestion, comptabilité, audit” et co-responsable de l’option audit externe et expertise comptable.

Depuis 2019, elle dirige le laboratoire de recherche “comptabilité, contrôle de gestion et pilotage de la performance”.

Ses enjeux

Alors que cette prise de poste s’effectue dans l’urgence, Anne Rivière devra accompagner l’école, challengée dans son attractivité et son rayonnement.

Pour la nouvelle directrice, l’objectif est « de hisser [les programmes de l’école] au plus haut niveau d’excellence, en valorisant les expériences à l’international, en maximisant l’employabilité de nos étudiants, tout en les formant à des métiers d’avenir ».

« J’ai à cœur d’irriguer l’ensemble de notre offre pédagogique par des engagements forts et concrets en matière de responsabilité sociétale des entreprises, et plus particulièrement de promotion de la diversité », ajoute-t-elle.

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5. Yannick Jolly : directeur général des services de La Rochelle Université

Yannick Jolly est diplômé d’un master de management de l’IAE de Poitiers et d’une maîtrise de philosophie de l’Université de Bordeaux Montaigne - © Académie de Martinique
Yannick Jolly est diplômé d’un master de management de l’IAE de Poitiers et d’une maîtrise de philosophie de l’Université de Bordeaux Montaigne - © Académie de Martinique

Expert des questions immobilières passé par le supérieur puis le scolaire, Yannick Jolly s’apprête à quitter l’académie de Martinique, où il est secrétaire général, pour la métropole. À la Rochelle Université, il occupera à partir du 1er novembre 2020, le poste de directeur général des services (DGS).

Il succède à Stéphane Calviac récemment nommé premier conseiller de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France.

Son parcours

En 1997, Yannick Jolly débute sa carrière au sein du rectorat de l’académie de Bordeaux. Il intègre Science Po Bordeaux en 2004 comme chef du service des préparations aux concours et de préparation Éna.

Après un détachement d’un an auprès de l’Esen, il devient DGS adjoint de l’Université Bordeaux 1 en 2007. Il occupe ce poste jusqu’à la création de l’université, fusionnée en janvier 2014, dans laquelle il est également DGS adjoint. Il est nommé secrétaire général de l’académie de Martinique en septembre 2018.

Ses enjeux

Yannick Jolly quitte, deux ans après son arrivée, un poste en rectorat qui l’avait vu passer du secteur de l’enseignement supérieur à celui du scolaire. Sur place, il a notamment fait face à une controverse, fin janvier dernier. Suite à une réunion houleuse, une missive signée par cinq syndicats de l’éducation (CGTM, CDMT, FO, UNSA, FSU) est parvenue à France Info. Cette dernière dénonçait une « pression insupportable » et des « pratiques calamiteuses de gestion de personnel » et demandait le départ immédiat du recteur académique, Pascal Jan, ainsi que de Yannick Jolly. Ces derniers avaient démenti ces accusations.

À la Rochelle Université, Yannick Jolly arrive dans un contexte d’importants projets autour du campus, notamment avec :

  • la spécialisation de la recherche avec pour objectif de devenir une référence sur le Littoral Urbain Durable Intelligent (Ludi) ;
  • CampusInnov, qui mettra à disposition des espaces et dispositifs d’émergence favorisant notamment l’entrepreneuriat,
  • et l'expérimentation d’un projet de Smart Campus pour construire le campus intelligent, durable et responsable à l’horizon 2050.

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