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[La question] Pour ou contre la suppression de la qualification par le CNU ?

Par Marine Dessaux | Le | Concours/recrutement

Pour renforcer les interactions entre les lecteurs et la rédaction de Campus Matin, nous avons décidé de vous demander votre avis régulièrement. Que vivez-vous ? Que pensez-vous des sujets d’actualité ? Quelles questions vous intéressent ?

Pour cette première question de Campus Matin, nous revenons sur le sujet qui suscite de vives réactions dans un contexte d’adoption mouvementée de la LPR : la suppression de la qualification obligatoire par le Conseil national des universités pour le recrutement des enseignants-chercheurs.

[La question] Pour ou contre la suppression de la qualification par le CNU ?
[La question] Pour ou contre la suppression de la qualification par le CNU ?

Le contexte

C’est l’un des changements surprise introduit par la Loi de programmation pour la recherche (LPR) : il sera possible de passer outre la qualification du Conseil national des universités (CNU) pour recruter des enseignants-chercheurs. Il s’agit d’une expérimentation, mais toutes les disciplines sont concernées « à l’exception de la médecine, de l’odontologie, de la pharmacie et de celles permettant l’accès au corps des professeurs des universités par la voie des concours nationaux de l’agrégation ».

Voté en pleine nuit lors de l’examen au Sénat, l’amendement a suscité la contestation des syndicats, de plusieurs sociétés savantes et associations du supérieur. Une pétition, initiée par Sylvie Bauer, présidente de la commission permanente du CNU, a vu le jour. Le 8 novembre, elle a dépassé la barre des 10 000 signatures.

Face à cette réaction, députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire ont ajouté un bémol : une concertation préalable doit être lancée par le ministère avant l’entrée en vigueur de la mesure.

Et vous, où vous situez-vous ?

Nous vous remercions de votre participation et ne manquerons pas de vous faire un retour des résultats !